Présidence ukrainienne se défend après révélations sur sabotage des gazoducs russes Nord Stream

Sabotage des gazoducs russes Nord Stream : la présidence ukrainienne se défend, après les révélations du Wall Street Journal
          C'est la première fois qu'une enquête raconte dans le détail le sabotage en 2022 des gazoducs russes en mer Baltique. D'après le quotidien américain, l'Ukraine en est responsable, mais Kiev a qualifié jeudi de "non-sens absolu" cette mise en cause.

Pour la première fois, une enquête dévoile les détails du sabotage des gazoducs russes en mer Baltique en 2022. Selon un journal américain, l’Ukraine serait responsable de cet acte, mais les autorités de Kiev ont catégoriquement nié ces accusations en les qualifiant de « non-sens absolu ».

Les forces ukrainiennes avancent à Koursk, en territoire russe

Alors que les forces ukrainiennes revendiquent de nouvelles avancées dans la région de Koursk, en territoire russe, à Kiev les autorités font face à des accusations de sabotage du gazoduc Nord Stream en mer Baltique. Selon les révélations du Wall Street Journal, l’Ukraine est tenue pour responsable de cet acte, et Volodymyr Zelensky était apparemment au courant. La présidence ukrainienne a réagi à ces accusations par le quotidien américain.

Un sabotage audacieux selon le Wall Street Journal

Une enquête détaillée a mis en lumière ce sabotage audacieux qui alimente les spéculations depuis près de deux ans. Selon le Wall Street Journal, l’opération a été planifiée en mai 2022 lors d’une rencontre informelle entre officiers et hommes d’affaires ukrainiens. L’idée d’attaquer les tuyaux acheminant le gaz russe vers l’Europe a été jugée séduisante, et l’opération a été financée par des hommes d’affaires pour un montant total de 300 000 dollars.

Volodymyr Zelensky aurait validé, avant de se rétracter

Quatre mois plus tard, un voilier est loué au port allemand de Rostock pour mener à bien l’opération. À bord, six personnes, à moitié militaires, à moitié civils, ont utilisé de l’explosif pour saboter les tuyaux à haute pression. Malgré l’ordre de la CIA d’arrêter l’opération, l’équipage était déjà en action. Le général Valery Zaloujni aurait supervisé l’opération, avec l’accord initial de Volodymyr Zelensky qui a ensuite ordonné l’arrêt de l’opération.

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Kiev conteste toute implication

Kiev a nié toute implication dans le sabotage, affirmant que les forces armées ukrainiennes n’étaient pas autorisées à mener des missions à l’étranger. L’ambassadeur d’Ukraine au Royaume-Uni, Valery Zaluzhniy, a déclaré qu’il n’était pas au courant de l’opération. Le conseiller de la présidence, Mikhailo Podoliak, a qualifié ces accusations de « non-sens absolu ». Cette affaire risque de refroidir les relations entre l’Ukraine et ses alliés occidentaux, notamment Washington et Berlin.

Source de l’article : Francetvinfo

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